Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

femmes

  • À qui sert le droit des femmes de disposer de leur corps ?

    Capture d’écran 2018-03-06 à 21.27.55.pngUn article de Ana-Luana Stoicea-Deram (Militante féministe et Présidente du Collectif pour le Respect de la Personne)

    Les femmes ont obtenu la libre disposition de leur corps beaucoup plus tardivement que les hommes, et d’ailleurs cette liberté n’est toujours pas acquise pleinement.

    "Je suis un objet. J'assume toute responsabilité pendant six heures".

    C'est ce qu'avait indiqué l'artiste serbe Marina Abramovic sur un écriteau, pour instruire le public de sa performance Rhythm 0 (Naples, 1974).

    Dans la salle, rien ne séparait le public et l'artiste. Une table était installée, sur laquelle celle-ci avait déposé plusieurs objets (parmi lesquels des plumes, une rose, une barre de fer, un pistolet, une balle) en précisant:"Il y a 72 objets sur cette table, que l'on peut utiliser à volonté sur moi". L'artiste elle-même se tenait debout, silencieuse. Au début, les gens avaient été gentils, curieux, l'ont approchée, l'ont touchée; au fur et à mesure que le temps passait, ils sont devenus agressifs, voire violents. Ils lui ont déchiré les vêtements, entaillé la peau, léché le sang. Un critique d'art avoue avoir quitté la salle au bout de trois heures, après avoir assisté à des agressions sexuelles sur l'artiste. Vers la fin, quelqu'un lui a mis le pistolet chargé de la balle dans la main, et le doigt sur la gâchette.

    Lorsque le gardien de la galerie est venu signaler la fin de la performance, que l'artiste a commencé à bouger et à se diriger vers les spectateurs, ceux-ci se sont enfuis. Ils n'ont pas pu faire face à la personne qu'ils avaient maltraitée lorsqu'elle s'était dite -volontairement- objet.

    Le corps humain n'est pas un objet. Il est rattaché à la personne. Le corps et la personne font un, car l'individu ne saurait exister abstraitement. Le corps est partie intégrante de la personne de son vivant, comme après son décès; c'est pourquoi la dépouille doit être traitée avec respect, dignité et décence. Le Code civil précise (art. 16-1) "Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial".

    Avoir la maîtrise de son corps signifie avoir la maîtrise de soi-même, la maîtrise de sa vie, dans toutes les dimensions que celle-ci peut prendre. Disposer de soi, disposer de son corps correspond à une liberté conquise, historiquement, dans des mouvements d'émancipation et d'autonomisation des personnes.

    Lire la suite sur le Huffington Post

  • Les 100 histoires de légende du sport au féminin

    51qx1ZEKOLL.jpgLes femmes et le sport à l'honneur !

    Gérard et Julien Holtz ont sélectionné 100 histoires qui s'étalent sur plus de 2000 ans pour raconter le sport au féminin ! 
    C'est d'abord celle des pionnières et des combattantes (1re championne olympique, 1re femme parachutiste...). Ce sont ensuite les Étoiles – Les grandes championnes au palmarès de légende (Lenglen, Comaneci, Evert, Witt, Perec, Williams, Fraser...). Puis viennent les exploits marquants et les coups d'éclat comme ceux de Catherine Lacoste (victoire à l'US Open à 22 ans), de Florence Arthaud, de Christa Luding Rothenburger (seule sportive à être médaillée aux JO d'été et d'hiver (1988). 
    Inévitablement, le sport féminin est aussi le théâtre de drames de souffrance et destins brisés, quand ce n'est pas celui des scandales, de la triche et du dopage. 

    Un livre de de Gérard HOLTZ Julien HOLTZ 

     

  • Femmes : Un combat mondial

    Courrier International, femmes,AFFDU, droit, égalité

    Le soutien de Donald Trump aux mouvements “pro-life” aux États-Unis ainsi que la déferlante  de témoignages sur les agressions sexuelles après l’affaire Weinstein l’ont démontré : les droits des femmes sont précaires, même dans les quelques pays où elles en ont véritablement.
    Mais, désormais, les femmes parlent, partout dans le monde.

    D’un pays à l’autre, les problématiques diffèrent : parvenir à l’égalité salariale en Allemagne, témoigner sur les agressions sexuelles et le harcèlement dans la foulée du mouvement #MeToo aux États-Unis, revendiquer le droit de ne pas être mère en Chine ou obtenir celui de conduire en Arabie Saoudite.

    Du Cambodge à l’Irlande, de la Chine à la Côte d’Ivoire, dans l’art, à l’école, au bureau, sur les réseaux sociaux, la lutte continue.

    Disponible :
    - en format numérique sur une application mobile au prix de 7.99€.
    - en commande en format papier sur la boutique en ligne de courrier international au prix de 8.50€.
    - en kiosques

  • Rendez-vous à la maison des Métallos

    Capture d’écran 2018-03-05 à 20.26.34.png

    Jeudi 8 mars de 9h à 16h45 « Les femmes et la Culture, quelle place, quels outils pour sensibiliser et favoriser égalité et émancipation ? » Maison des Métallos

    Chaque année la Ville de Paris célèbre la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. L’édition du 8 mars 2018 est consacrée à «La place des femmes dans la Culture». Parce que ce secteur demeure profondément inégalitaire, alors même qu’il est l’un des principaux cadres de nos représentations symboliques, parce que l’échelon municipal est pertinent pour sensibiliser et agir.

    Les choses avancent, mais très lentement. Les femmes sont majoritaires dans les études culturelles et artistiques (6 étudiantes sur 10), dans le public des théâtres, des musées et de tous les autres lieux culturels, chez les lecteur.trices et les praticien.nes amateur.es de la culture. Et pourtant elles sont toujours nettement minoritaires dans les directions (2 sur 10), chez les chef.fes d’orchestre et surtout parmi les artistes soutenu.es et programmé.es. À compétence et poste équivalents leur salaire est inférieur de 18% à celui des hommes.

    Cliquez-ici pour télécharger le programme complet

  • RFI : femmes, un combat mondial

    Capture d’écran 2018-03-06 à 15.07.16.png

    A quelques jours du 8 mars, la Journée internationale des femmes, regard sur des situations aussi différentes que la condition des femmes dans des pays bouleversés par des guerres, celles qui subissent l'esclavage, celles encore qui ont brisé le silence pour témoigner contre le harcèlement sexuel. Le débat féministe de certaines est-il un privilège indécent ?

    Invitées :

    - Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l'Association Mémoire traumatique et victimologie. Auteure du rapport remis à Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes. Rapport qui pointe l'impunité des coupables de crimes et délits sexuels et les limites du système judiciaire en France.

    - Geneviève Garrigos, ancienne présidente d'Amnesty international France. Porte-parole de la Fondation des Femmes.